Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

J'en ai par dessus la tête

J'en ai par dessus la tête
Publicité
Archives
3 juin 2021

Les cinglés ne sont pas tous diagnostiqués.

Il y a des gens qui se croient intelligents et qui sont surtout bêtes à manger du foin. Qu'ils soient parfaitement idiots ce n'est pas grave. ce qui l'est en contrepartie, c'est qu'il font du mal autour d'eux sans se rendre compte de leur nocivité.

Il faut lire les écrits de ce genre de personnes pour comprendre de quoi je parle.

Comme  celle-ci qui ose écrire  en parlant d'elle-même :

"Disons aussi que j’étudie la psychologie depuis l’âge de 14 ans" mais aussi "j’ai une aptitude à déconstruire les maux de l’esprit avec facilité depuis toute petite "

Je la trouve inquiétante. Forte de son expérience, elle continue "J’enseigne ce que j’ai personnellement appliqué pour me rééduquer". Selon moi, sa rééducation n'est pas terminée. En effet elle est totalement culpabilisante, je ne pense pas qu'un vrai professionnel tiendrait les propos qu'elle se permet de soutenir, non, vraiment je ne le crois pas.

Par contre, j'ai bien aimé cet article de Sylvaine Pascual " silence-on-boude- "

Publicité
Publicité
30 mai 2021

Le ménage de la maison.

Nous avions décidé il y a environ deux ans qu'il fallait vider le grenier.

Toujours pas fait. J'y réfléchis depuis environ un an. Á force de réfléxion, je me suis décidée. Je vais utiliser la méthode des Flyladies, ces maîtresses de maison qui tiennent leur maison à la perfection, mais semblerait-il de telle manière que ce soit tenable dans la durée quel que soit notre mode de vie.

Au cas particulier, elles ont une technique qui consiste à désencombrer les maisons. Si j'ai bien compris la méthode il faudrait consacrer quinze minutes par jour au désencombrement, et se limiter à ce temps, puis s'accorder quinze minutes pour soi.

J'y réfléchis depuis si longtemps, qu'un beau jour, inévitablement,  j'ai fait le constat que si j'avais consacré au désencombrement, tout ce temps perdu à  réfléchir, fatalement mon grenier serait déjà un peu moins encombré. Conséquence tout aussi inévitable, je décide de passer un quart d'heure par jour à jeter ce qui ne sert à rien dans ce grenier.

J'ai la malencontreuse idée de parler à Monsieur-dit-Chéri de mon plan. Il faut souligner que je ne l'inclue nullement dans mon projet. Si j'arrive à mes fins je vais m'applaudir moi-même, je n'ai besoin de personne pour cela. Si je n'y arrive pas, le grenier ne sera pas dans un état pire qu'avant mon essai. Je n'ai donc, en apparence, rien à perdre.

Oui, mais voilà qu'arrive le grain de sable imprévu. Monsieur-dit-Chéri se sent probablement atteint dans sa virilité et me traite de "DICTATEUR". J'ai donc acquis le grade de dictateur du fait que j'émets l'envie d'aller fureter dans ce qu'il faut bien appeler le "Grenier de la honte". Et je ne vous décris même pas de l'aigreur de ses propos.

 

 

17 mai 2018

Les "dangers" du slime.

L'an passé la folie des enfants c'était le handspiner.

Des articles se faisaient forts d'alerter le public du danger  que ces engins faisaient courir à nos chères têtes bondes en omettant de préciser que les dangers provenaient de jouets "améliorés" par des parents imbéciles ; oui, ça existe des parents abrutis.

Cette année la mode est à la fabrication de slime maison. 

Alors les sites mettant en garde contre cette pâte étrange pullulent sur le net. Comme celui-ci : 
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/les-autorites-sanitaires-alertent-sur-les-dangers-du-slime-cette-pate-fluo-a-faire-soi-meme-et-que-les-enfants-adorent_2736405.html

dont je fais ci-dessous un copié/collé.

"C'est le nouveau passe-temps pas si innocent des enfants et des ados : fabriquer du "slime", une pâte gluante aux couleurs fluo que l'on malaxe. Son attrait repose notamment sur le fait qu'on la fait soi-même, parfois grâce à des kits vendus dans le commerce, mais plus souvent en suivant des tutoriels sur internet et en utilisant des produits du quotidien comme de la colle et de la lessive. Dans un communiqué, vendredi 4 mai, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la concurrence (DCCRF) avertissent des risques pour la santé de ce loisir.

"Des ingrédients utilisés pour la fabrication maison contiennent des substances chimiques toxiques", prévient l'Anses. L'autorité sanitaire pointe donc "les risques liés au contact avec des produits toxiques détournés de leur usage". Dans le cas des coffrets vendus dans les magasins de jouets, elle appelle les utilisateurs "au respect des précautions d'emploi".

La colle à papier présente plusieurs risques

L'Anses a eu connaissance de "plusieurs cas d'atteintes cutanées en lien avec la fabrication et la manipulation de slime 'maison'", notamment signalés par les centres antipoison. La colle à papier liquide qui entre dans leur composition contient "des conservateurs, notamment des libérateurs de formaldéhyde ou des isothiazolinones, substances très allergisantes par voie cutanée".

Ces mêmes colles peuvent également être responsables "d'irritation des voies respiratoires", poursuit l'Anses, causée par les "nombreux solvants (éthanol, acétate d'éthyle, acétate de méthyle)" qu'elles contiennent.

L'Agence nationale de la santé et de la sécurité sanitaire met également en garde contre l'utilisation de l'acide borique, utilisé pour rendre la pâte élastique, et souligne que le bore et ses dérivés sont des composés "toxiques pour la fertilité" qui ne doivent pas être utilisés par des enfants de manière répétée. Sur quinze kits pour fabriquer du "slime" étudiés par la DGCCRF, deux contenaient une teneur en bore supérieure à la limite autorisée et ont été retirés du marché."

 Soit.

J'aimerais bien qu'on me parle de ces treize kits non retirés du marché. J'aimerais bien aussi qu'on nous donne des indications concernant la fabrication maison d'un slime ne présentant pas de dangers particuliers.

Je fais du slime dans ma cuisine avec :

- la colle blanche sans solvant, utilisée dans les écoles maternelles,

- la mousse à raser dont les hommes se tartinent le visage chaque matin,

- les dosettes de liquide de lavage ophtalmique qui par définition se met en contact direct avec les yeux et est vendu en pharmacie. L'utilisation de pipettes est très utile car elle permet de n'utiliser que très peu de liquide. D'une contenance de 20 ml une unidose suffit pour une pâte de taille plus que convenable et présente l'avantage de ne pas contenir de conservateur contrairement aux flacons de 150 ml. Bon à savoir, une unidose contient 0.36 grammes de borax.

Alors, bien sûr qu'il y a des risques d'allergies et bien évidemment je ne suis pas contre une mise en garde quant à l'utilisation de ces produits.

Cependant il me semble qu'il faut raison garder et aussi se rassurer quant au fait que les enfants ne vont pas tripoter cette mixture à longueur de journée, loin de là.

Quand aux mains qui ont été brûlées, elles sont le fait de mixtures fabriquées avec de l'acide borique pur....

 

Alors alerteurs de dangers, donnez des précisions sur les produits utilisables et sur les conditions d'utilisation. Indiquez aussi toutes les mesures qui sont à prendre pour éviter les risques. N'hésitez surtout pas à dénoncer les conduites à risques. Bref, soyez plus précis. 

 

25 mai 2018.

Changer d'avis n'est pas interdit, n'est-ce pas ? Alors je modère mon point de vue. Je me rends compte que le borax serait un perturbateur endocrinien. Puisque je n'ai pas envie de prendre des risques à ce niveau là avec les enfants, je décide que s'ils veulent fabriqur du slime, ils le feront en portant des gants caoutchouc. Et pour ce qui sera de le manipuler, ce sera sous ma surveillance.

Dont acte.

 

 





 

24 mars 2018

Combien difficile est le chemin !

En juillet 2014 j'en étais là : http://pardessuslatete.canalblog.com/archives/2014/07/27/30375977.html avec un IMC qui partait de 34.14 en 1998 pour aller vers un IMC variant de 31.10 à 30.42.

En aout  2015 http://pardessuslatete.canalblog.com/archives/2015/08/07/32455818.html IMC stabilisé à 26.5

Et aujourd'hui plus de deux ans plus tard ? Je tente de stabiliser entre 25.99 et 25.82, même pas encore 25.80.

J'ai toujours les mêmes difficultés, j'ai une alimentation de plus en plus raisonnable, de moins en moins sucrée, mais l'adversité ne faiblit pas. En même temps, je suis contente du chemin parcouru, même si... si je ne suis pas véritablement satisfaite. Quand je fais le calcul inverse pour retrouver mon pire poids, celui que je n'ai jamais refait depuis 2014, je me dis que je reviens de très très loin. Ce qui est difficile ce sont ces sempiternelles reprises de poids, même modérées, même si on évite le véritable effet yoyo

Et si on en parlait justement de cet effet yoyo ?

1

En règle générale, les médecins avancent l'hypothèse que les régimes en seraient la cause. Peut-être ont-ils raison ? Du plus profond de moi, je regrette d'avoir fait des régimes. Ceci dit, je déteste le nouveau mot à la mode le fameux "rééquilibrage" (alimentaire cela va sans dire). Maintenant dire "je fais un régime" c'est dire un trop gros mot, de nos jours, on ne fait plus de régime on fait un rééquilibrage alimentaire. Et si déjà on savait équilibrer notre alimentation, avant de la rééquilibrer !


Oui, je suis agacée et ça se voit ! On ne sait déjà pas vraiment de quoi nos repas doivent ou devraient se composer, alors, jouer sur les mots me semble parfaitement ridicule. Bref, je souhaitais parler de ce fameux yoyo dont nous serions responsables dès lors que nous avons fait un régime.

En ce qui me concerne, il me semble qu'à un moment de ma vie, les premiers kilos sont arrivés sans vraiment crier gare. Puis il y a eu cet autre moment qui est arrivé beaucoup plus tard, où je disais de moi que j'étais "une usine à graisse". Ah oui ! il y a aussi une nouvelle formule qui ne consiste pas à dire "je grossis" ni "je maigris" mais "Mon corps s'habitue" ou "mon corps me le fait bien savoir". Cette expression me fait carrément plier de rire. Ce n'est plus de "moi" dont il est question mais de "mon corps".

Ma réflexion est la suivante, puisque je constatais parfaitement que je "stockais" c'est à dire que je faisais de la graisse sans que je n'y comprenne quasiment rien, il me semble bien que rien ne pouvait arrêter la machine. Si, en me surveillant je parviens à contenir ce cheval au galop, ou dit de façon différente, si je parviens à calmer ce cheval fou qui me rend obèse, comment pourrait-on imaginer que le simple fait de ne plus le retenir fermement ne lui permettrait pas de reprendre sa course folle là où il en était. Je veux donc bien dire : recommencer à fabriquer de la graisse, tout simplement, continuer à fabriquer ce que je sais si bien fabriquer indépendamment de ma seule volonté ?

Il me semble qu'il serait plus évident de dire qu'en surveillant notre alimentation nous pouvons empêcher la graisse de nous envahir mais que certaines personnes seront toujours obligées de tenir les rènes parce qu'elles ont cette capacité à emmagasiner leur nourriture, plutôt qu'à l'éliminer.  De même que les personnes trop maigres, le jour où elles vont arrêter de manger plus, vont revenir à leur maigreur naturelle. En tous les cas, c'est ainsi que je ressens les choses.

Je n'aborde pas ici le sujet le sujet de la "malbouffe". Comme tout ce qui concerne les conséquences de notre nourriture, il y a des personnes qui mangent n'importe quoi et qui ne grossiront jamais, tandis que d'autres grossissent en mangeant un sandwich.  Je n'envisage pas non plus ses conséquences sur la santé, chacun connait dans son entourage quelqu'un qui bien qu'ayant une nourriture hyper choisie, quasi 100 % bio, qui n'aime pas naturellement les produits sucrés mais a développé envers et contre toute logique une cochonnerie de maladie de l'appareil digestif... ou autre, peu importe. Et puis il y a ceux qui passent toujours à travers les mailles du filet, tout comme les fumeurs et les non fumeurs, etc... Non, je souhaitais juste aborder la question du soit-disant effet "rebond d'après régime" parce que je pense que c'est une fausse bonne idée. Je crois sincèrement, qu'il n'y a pas de rebond mais reprise tout simplement de notre métabolisme de base, de celui qui nous est propre. Sans aucun doute y-a-t-il une raison pour que nous ne soyons pas tous égaux, sans doute on saura un jour pourquoi nous sommes si différents, mais entre temps c'est à chacun de faire au mieux pour soi.  

 

 

8 novembre 2016

Je suis réintégrée

Il y a quelques jours j'étais bannie d'un réseau social, aujourd'hui, sans raison apparente, je suis réintégrée.

Ça ne ressemble à rien, on se fâche sans qu'on sache véritablement qu'elle est la cause de la mésentente, et sans qu'on connaisse plus les raisons de l'arrêt brutal du conflit, tout semble rentrer dans l'ordre. J'écris bien "semble" car au fond de moi, je pense que rien n'est rentré dans l'ordre puisqu'il n'y a eu aucun dialogue, aucune explication.

Il y a quelques temps "on" me reprochait mes silences, mes non-dits. J'en ai pris acte, mais je me rends compte que si moi je m'explique en cas de différend, ceux-là mêmes qui m'accusaient de ne rien dire, font bien pire que moi. Jamais je ne me suis brouillée avec quelqu'un sans lui faire part de ma façon de voir les choses. Jamais ; d'ailleurs je n'ai pas trop de mal car je suis rarement en conflit avec mon entourage, et si je suis en conflit ce serait plutôt du genre explosif. 

J'en conclus différentes choses.

La première c'est que la reprise des relations est fondée sur une relation fausse. Le manque de franchise ne peut pas permettre la mise à plat du problème et ne permet pas non plus une saine communication.

La seconde c'est qu'à l'évidence la peur d'affronter le problème me prouve que si on craint les explications c'est probablement qu'il y a aussi la crainte de devoir se remettre soi-même en question : "et si on avait tort ?"

Vous vous demandez peut-être pourquoi je ne crève pas l'abcès ? C'est tout simplement parce que d'une part j'ai décidé que je ne serai plus celle qui crève les abcès. On compte sur moi pour ça ; c'est fini . Dorénavant, même si je viens ici donner mon point de vue, j'ai également décidé que toutes ces salades me seront indifférentes. Je ne me pourrirai plus la vie avec toutes ces querelles fantômes. Vous voulez la guérilla, soit, mais vous serez seuls en guerre. Face à vous point d'ennemi. En effet être la personne qui affirme les choses me place aux yeux des gens comme la personne qui crée le problème, même si je ne fais que demander "qu'est-ce qui ne va pas CHEZ TOI, que me reproches-TU ?"

 

Publicité
Publicité
7 novembre 2016

J'aime pas le miel !

Bon sang ! D'une part c'est bien triste de ne pas aimer "le miel". Il en est du miel comme des poires. Il en existe tant de variétés qu'on doit bien réussir à trouver un miel qu'on détestera moins, non ?

Mais pourquoi diable suis-je agacée par cette affirmation ? Je suis très agacée parce qu'elle arrive dans un certain contexte. Hors de ce contexte... bien sûr on peut ne pas aimer ce qui est sucré, tout le monde n'aime pas ce goût. Mais ce qui me contrarie, ce qui me donne envie de crier ce sont très précisément les circonstances qui m'ont amenée à entendre ça.

Je connais  des personnes qui souffrent d'insomnie et qui se plaignent de leur manque de sommeil. Je peux comprendre, j'ai moi aussi les pires difficultés pour m'endormir et ne pas me réveiller après avoir tout juste dormi une à deux heures dans la nuit.

Je viens de découvrir une vidéo du Professeur Joyeux qui affirme qu'en cas d'insomnie il existerait un remède naturel : le miel.

J'indique sa vidéo qui dure tout juste 2'16 et j'explique que je tente l'expérience de la cuillère à café de miel. 

Je ne conseille à personne de suivre mon exemple, j'explique juste "l'aventure" dans laquelle je me lance actuellement. Sauf que je parle de ça devant une amie qui, je le sais, ne dort pas facilement. Et là, elle prend la parole pour me déclarer : "j'aime pas le miel".

Premièrement, je me fiche de savoir que tu n'aimes pas le miel, je sais d'expérience qu'au niveau alimentation, tu n'aimes strictement rien. À tel point que je me demande ce que tu peux bien manger pour être aussi grosse, parce que, il ne faut pas se voiler la face, tu es en obésité morbide. Ben voilà, fallait pas venir me casser les pieds avec quelque chose que je ne te demandais pas, et te mêler d'une conversation qui ne te concernait pas directement.

Deuxièmement, je n'ai jamais dit non plus que je me régale avec ma cuillère de miel. 
Résultat de recherche d'images pour

Troisièmement, je me permets d'espérer que cet aliment (super aliment) me permettra de passer de meilleures nuits, et ce faisant, donc de passer de meilleures journées et ce sans les skuds chimiques de l'industrie pharmaceutique.

Quatrièmement j'ose affirmer qu'il semblerait que "ça fonctionne" pour moi, et j'offre gratuitement à  qui le voudra cette découverte. Il ne manquerait d'ailleurs plus que je fasse payer cet échange d'information puisque le professeur aime prodiguer ses conseils le plus largement et le plus gratuitement possible.

Alors pourquoi cette colère ? Parce que les gélules vendues par le pharmacien sont effectivement dangereuses pour notre santé ; parce que je  pense qu'il est possible de tester sur soi une substance naturelle non dangereuse pour prendre soin de sa vie ; parce que, parce que, parce que.

Parce que je me demande quel est ce monde dans lequel on attend tout d'un état providentiel supposé bon et que, de surcroît, on estime que ce tout doit bien évidemment être  "gratuit" puisque remboursé par la sécurité sociale (que des prisonniers du système sont contraints de financer qu'ils le veuillent ou non).

Faire un effort pour agir pour soi-même ? Horreur ! Vous n'y pensez quand même pas ! Du miel dans ma bouche ? Non,  non, non, je veux du Nutella et des saucisses pas chères mais pourries fabriquées par des usines qu'il est inutile de nommer et des pilules tueuses.

 

À votre santé !

14 octobre 2016

Fichu pardon.

Je me suis sans doute déjà exprimée à ce sujet. J'ai beaucoup de mal avec la notion de pardon, puis-je dire qu'elle m'est pratiquement totalement étrangère. Non que je ne pardonne jamais,  mais je suis comme tout le monde, je pardonne ce que je peux pardonner.

Un autre aspect me perturbe. Beaucoup de gens semblent souhaiter que nous "demandions PARDON". Et c'est là que je me perds.

Il m'arrive d'avoir des regrets, des remords mais je ne peux pas "demander pardon", il m'arrive de me repentir sincèrement, mais demander le pardon me semble hors de propos. Lorsque je confesse mes regrets, lorsque je fais acte de contrition, la personne à qui je m'adresse peut, ou non, m'accorder son pardon. Je peux bien entendu lui faire savoir que je souhaite qu'elle me pardonne. Je ne crois asolument pas que le fait de lui "demander son pardon" l'aidera à me pardonner. Il me semble que lui faire connaitre mon repentir sincère la touchera ou non,  qu'elle m'excusera si elle pense que je suis excusable, mais si elle pense que je suis inéxcusable le fait d'implorer son pardon ne lui servira à rien. 

En ce qui me concerne, si je suis bouleversée par quelqu'un qui m'a blessée, de deux choses l'une. Soit je l'excuse et lui pardonne soit j'en suis incapable. Si je pardonne, je n'attends pas qu'on vienne implorer mon pardon, il est acquis. Soit il m'est impossible d'excuser l'outrage qui m'a été fait, et me demander excuses ne changera certainement rien.  Le mal qui m'a été fait n'est pas immanquablement pardonnable. J'ai la faiblessse de croire qu'il en est de même pour mon prochain. A quoi bon demander pardon si on ne peut pas me pardonner ? Mieux vaut dire "Non, je ne te pardonnerai jamais" qu'attendre une demande aussi humiliante qu'inutile. Et moi je préfère dire "je souhaite que tu puisses m'excuser parce que je suis sincèrement désolée de t'avoir offensé". 

Pour moi excuser c'est comprendre, accepter que l'autre a fait des erreurs. Pardonner est plus complexe. C'est faire "comme si" rien ne s'était passé ou que ce qui s'est passé n'a pas de conséquences. Ce qui n'est pas toujours vrai. Il y a des actes qui ont des conséquences irréparables, plus ou moins importantes, mais irréparables et pardonner dans cette éventualité n'est pas possible pour tout le monde.

11 octobre 2016

Vipéridés.

Je suis bannie  comprenez... je suis exclue d'un réseau social sans avoir été avertie de mon bannissement, et je me retrouve tout à coup devant une porte fermée.

Certes 2014 et 2015 ont été des années relativement sereines, je ne pouvais pas m'attendre à ce que 2016 reste  dans la cotinuité. Malheureusement, je croyais naivement que ce pourrait être encore mieux. Mais non ! cette fois un gros clash éclate. On ne sait ni d'où, ni pourquoi, ni comment. Tout semble calme mais le moindre faux pas est ravageur. 

On exige " qu'elles me le disent en face "
Puis-je me permettre d'affirmer que je ne dis rien devant et rien derrière, que je ne juge pas et que je ne désapprouve aucun mode de vie,  que rien ne me tombe sous la dent. 

Sachant que tout ce qui m'est reproché l'est sous couvert d'une certaine forme d'anonymat je cherche où est la franchise...

- d'une part si je n'ai rien à dire il est un peu difficile de dire en face ce que je n'ai pas à dire

- et d'autre part, à quel moment s'est-on adressé à moi en direct ?  J'ai écrit quelques lignes qui,  à ma connaissance, n'avaient rien d'outrageantes, loin de là. Elles auraient été fort mal comprises, voire je me serais mal exprimée. OK, mais à quel moment j'ai entendu dire que mon message pouvait être, ou était, interprété différemment ? Jamais. Vu les froideurs qui se sont installées, et à force de réflexion, j'ai pensé que ma façon de m'exprimer pouvait avoir êté mal prise. J'ai pris le problème de face et j'ai posé la question de savoir comment ledit message pouvait être reçu. 

La réponse a été assez directe, oui, c'est vrai. Je ne m'y suis pas opposée. Sur le coup, je ne l'avais même pas considérée comme véritablement sèche. Bien que je proposais un dialogue, un échange de point de vue sur la question, je n'ai pas eu l'occasion de m'expliquer ; on ne m'en a pas laissé le temps  Une colère sourde qui grondait a enflé, toujours sans que je n'en sache rien. Je ne souhaite pas du tout me présenter comme redresseuse de torts, mais je suis blessée qu'on me décrive comme fourbe à la langue fourchue. Je me permets seulement de me poser la question : de nous deux qui est la plus hypocrite ? 

Cultiver un jardin secret comme ce blog dans lequel je note mes pensées les plus intimes me relègue-t-il au rang de vipère baveuse ?

 

9 octobre 2016

Message mystère mais placé en évidence.

Je reçois "anonymement" ce message  :
"Comme nous allons être bien loin des vilenies dites dans le dos, des jugements et de la cruauté des langues fourchues. Une nouvelle vie démarre. Pour moi, les personnes les plus tolérantes avec moi, les plus compréhensives, des personnes sincères et sans arrière pensée qui me veulent vraiment du bien, je vous aime ❤
Il arrive un point dans la vie où nos proches peuvent médire dans notre dos, critiquer nos actions, notre mode de vie, nos comportements, notre rôle dans la famille et tout ce qui leur tombe sous la dent... De manière cruelle et aveuglément méchante...Sans que cela ne fasse plus le moins du monde souffrir. C'est là qu'on constate le chemin parcouru. On a juste un peu pitié et l'on se dit : "Mon Dieu, faites que je ne devienne jamais comme cela s'il vous plaît..."

Mon unique réponse à tout ce qui est dit ci-dessus fut :

"C'est une manie dans certaines personnes de déclamer contre tout ce que font les autres, et de se proposer elles-mêmes pour modèles "

David Augustin de Brueys ; Les amusements de la raison (1721)

Encore faut-il savoir que ce n'est pas réellemnt une réponse aux messages sibyllins que j'ai pu lire, mais une citation que je trouve toujours d'atualité de nos jours et que j'aurais pu citer il y a des mois si je l'avais lue plus tôt.

Réaction immédiate : je suis bannie 

Puis-je me permettre d'affirmer que je ne dis rien devant et rien derrière, que je ne juge pas et que je ne désapprouve aucun mode de vie,  que rien ne me tombe sous la dent. Sachant que tout ce qui est dit ci-dessus l'est sous couvert d'une certaine forme d'anonymat je cherche où est la franchise... On exige " qu'elles me le disent en face "

- d'une part si je n'ai rien à dire il est un peu difficile de dire en face ce que je n'ai pas à dire

- et d'autre part à quel moment s'est-on adressé à moi en direct ? Pas avec ce genre de message....

 

À ma connaissance, un message qui n'avait rien d'outrageant, loin de là aurait été fort mal pris, OK, mais à quel moment j'ai entendu que mon message pouvait être, ou était, mal interprété ? Jamais. Vu les froideurs qui se sont installées, et à force de réflexion, j'ai pensé que ma façon de m'exprimer pouvait avoir été mal comprise. J'ai pris le problème de face et j'ai posé la question de savoir comment ledit message pouvait être reçu. 

La réponse a été assez directe, oui, c'est vrai. Je ne m'y suis pas opposée. Sur le coup, je ne l'avais même pas considérée comme véritablement désobligeante. Je n'ai pas eu l'occasion et on ne m'a pas laissé le temps de m'expliquer (puisque je proposais un dialogue, un échange de point de vue sur la question) que la colère qui grondait a enflé, toujours sans que je n'en sache rien. En effet, en réaction à ma tentative de dialogue, le message suivant, qui dit sans nommer vraiment ni les faits ni les personnes, a été publié.

 J'aimerais beaucoup que les personnes qui ne m'acceptent pas telle quelle, qui ne disent rien devant mais beaucoup de mal derrière... Qui désapprouvent ma façon de vivre, de penser et de m'exprimer, de gérer mon quotidien, et que sais-je encore. Et qui donc ne m'aiment pas...Aient la gentillesse de me retirer de leur liste d'amis qu'il s'agisse d'amis ou de famille. Ou qu'elles me le disent en face. Comme cela je les retire moi-même ! J'ai une vie que j'ai choisi et qui me plaît. J'ai des amis qui mangent, vivent et pensent différemment de moi et ils me respectent et je les respecte également. Je sais que ceux-ci disent en face ce qu'ils pensent. Les autres...Qui critiquent derrière et quand je découvre leur venin... ça fait mal... Je n'en veux plus dans ma vie!!! Merci de votre honnêteté".

 Je ne souhaite pas du tout me présenter comme redresseuse de torts, mais je suis blessée qu'on me décrive comme fourbe à la langue fourchue. Je me permets seulement de me poser la question : suis-je la plus hypocrite ? 

Cultiver un jardin secret comme ce blog dans lequel je note mes pensées les plus intimes me relègue-t-il au rang de vipère baveuse ?

14 juillet 2016

Conseilleurs en éducation.

Le 29 avril 2010 je m'interrogeais sur la fessée http://pardessuslatete.canalblog.com/archives/2010/04/29/17731568.html

Jen'ai pas changé d'opinion à ce sujet.

Aujourd'hui je découvre un article qui titre : La Suède est-elle en train de créer une génération de petits cons? etun autre L'Education «positive» n'est pas aussi positive qu'on croit

Nous y voilà ! Chacun y va de ses certitudes et de ses diktats. Que de blabla, que de sottises ! Un enfant est un enfant, c'est à dire un adulte en devenir. Les parents sont là pour veiller sur eux, leur dire ce en quoi ils croient, leur montrer un chemin de vie. Ce n'est pas chose facile. Si en plus ils doivent écouter tous les sons de cloches d'éducateurs dont on se demande sur quoi ils ont fondé leurs belles théories, je me fais du souci pour eux. Qu'ils écoutent leur cœur  et fassent de leur mieux, il me semble que c'est encore ainsi qu'ils obtiendront les meilleurs résultats. Qu'ils se fassent confiance et tout ira dans le bons sens. Il faut arrêter de croire qu'il y a des experts qui savent mieux, qui détiennent la vérité. Ces bonimenteurs me fatiguent au plus haut point. 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité