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J'en ai par dessus la tête
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24 mars 2018

Combien difficile est le chemin !

En juillet 2014 j'en étais là : http://pardessuslatete.canalblog.com/archives/2014/07/27/30375977.html avec un IMC qui partait de 34.14 en 1998 pour aller vers un IMC variant de 31.10 à 30.42.

En aout  2015 http://pardessuslatete.canalblog.com/archives/2015/08/07/32455818.html IMC stabilisé à 26.5

Et aujourd'hui plus de deux ans plus tard ? Je tente de stabiliser entre 25.99 et 25.82, même pas encore 25.80.

J'ai toujours les mêmes difficultés, j'ai une alimentation de plus en plus raisonnable, de moins en moins sucrée, mais l'adversité ne faiblit pas. En même temps, je suis contente du chemin parcouru, même si... si je ne suis pas véritablement satisfaite. Quand je fais le calcul inverse pour retrouver mon pire poids, celui que je n'ai jamais refait depuis 2014, je me dis que je reviens de très très loin. Ce qui est difficile ce sont ces sempiternelles reprises de poids, même modérées, même si on évite le véritable effet yoyo

Et si on en parlait justement de cet effet yoyo ?

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En règle générale, les médecins avancent l'hypothèse que les régimes en seraient la cause. Peut-être ont-ils raison ? Du plus profond de moi, je regrette d'avoir fait des régimes. Ceci dit, je déteste le nouveau mot à la mode le fameux "rééquilibrage" (alimentaire cela va sans dire). Maintenant dire "je fais un régime" c'est dire un trop gros mot, de nos jours, on ne fait plus de régime on fait un rééquilibrage alimentaire. Et si déjà on savait équilibrer notre alimentation, avant de la rééquilibrer !


Oui, je suis agacée et ça se voit ! On ne sait déjà pas vraiment de quoi nos repas doivent ou devraient se composer, alors, jouer sur les mots me semble parfaitement ridicule. Bref, je souhaitais parler de ce fameux yoyo dont nous serions responsables dès lors que nous avons fait un régime.

En ce qui me concerne, il me semble qu'à un moment de ma vie, les premiers kilos sont arrivés sans vraiment crier gare. Puis il y a eu cet autre moment qui est arrivé beaucoup plus tard, où je disais de moi que j'étais "une usine à graisse". Ah oui ! il y a aussi une nouvelle formule qui ne consiste pas à dire "je grossis" ni "je maigris" mais "Mon corps s'habitue" ou "mon corps me le fait bien savoir". Cette expression me fait carrément plier de rire. Ce n'est plus de "moi" dont il est question mais de "mon corps".

Ma réflexion est la suivante, puisque je constatais parfaitement que je "stockais" c'est à dire que je faisais de la graisse sans que je n'y comprenne quasiment rien, il me semble bien que rien ne pouvait arrêter la machine. Si, en me surveillant je parviens à contenir ce cheval au galop, ou dit de façon différente, si je parviens à calmer ce cheval fou qui me rend obèse, comment pourrait-on imaginer que le simple fait de ne plus le retenir fermement ne lui permettrait pas de reprendre sa course folle là où il en était. Je veux donc bien dire : recommencer à fabriquer de la graisse, tout simplement, continuer à fabriquer ce que je sais si bien fabriquer indépendamment de ma seule volonté ?

Il me semble qu'il serait plus évident de dire qu'en surveillant notre alimentation nous pouvons empêcher la graisse de nous envahir mais que certaines personnes seront toujours obligées de tenir les rènes parce qu'elles ont cette capacité à emmagasiner leur nourriture, plutôt qu'à l'éliminer.  De même que les personnes trop maigres, le jour où elles vont arrêter de manger plus, vont revenir à leur maigreur naturelle. En tous les cas, c'est ainsi que je ressens les choses.

Je n'aborde pas ici le sujet le sujet de la "malbouffe". Comme tout ce qui concerne les conséquences de notre nourriture, il y a des personnes qui mangent n'importe quoi et qui ne grossiront jamais, tandis que d'autres grossissent en mangeant un sandwich.  Je n'envisage pas non plus ses conséquences sur la santé, chacun connait dans son entourage quelqu'un qui bien qu'ayant une nourriture hyper choisie, quasi 100 % bio, qui n'aime pas naturellement les produits sucrés mais a développé envers et contre toute logique une cochonnerie de maladie de l'appareil digestif... ou autre, peu importe. Et puis il y a ceux qui passent toujours à travers les mailles du filet, tout comme les fumeurs et les non fumeurs, etc... Non, je souhaitais juste aborder la question du soit-disant effet "rebond d'après régime" parce que je pense que c'est une fausse bonne idée. Je crois sincèrement, qu'il n'y a pas de rebond mais reprise tout simplement de notre métabolisme de base, de celui qui nous est propre. Sans aucun doute y-a-t-il une raison pour que nous ne soyons pas tous égaux, sans doute on saura un jour pourquoi nous sommes si différents, mais entre temps c'est à chacun de faire au mieux pour soi.  

 

 

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