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J'en ai par dessus la tête
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13 mai 2002

Fête des mères.

Cette fête est régie par une loi depuis le 24 mai 1950, suivie deux ans plus tard par la Fête des pères. Elle est fixée au dernier dimanche de mai, sauf si celui si est le dimanche de Pentecôte. Dans ce cas assez exceptionnel, la Fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.

Je hais cette "fête" perverse, nocive. Chaque année cette date n'a été que douleur pour moi, qui par ricochet ait fait subir ce fléau à mes propres enfants. Depuis j'appréhende cette journée synonyme de mauvais souvenirs, aussi bien pour mes enfants que pour moi. Leur demander de m'oublier serait un crève-coeur, ne rien dire et laisser faire en est un autre. Je n'ai eu la paix que lorsque mes enfants grandissant, j'ai pu m'y soustraire en m'exilant loin de la maison ce jour maudit. Depuis ils ont toute liberté de faire comme ils le souhaitent. Un petit coup de téléphone pour me dire "aujourd'hui nous pensons à toi" est la plus belle chose qu'ils peuvent m'offrir s'ils en ont envie.

Autrefois, la fête des pères n'existait pas non plus, maintenant si. Il faut encore y ajouter la fête des grand-mères, bizarre qu'on ne trouve pas une journée pour les grand-pères mais ça ne saurait tarder (commerce oblige), la fête des secrétaires (un comble celle-ci), la fête des voisins.

Ce qui m'étonne le plus c'est que chacun s'engouffre dans ces voies-là. Ensuite, ceux qui font de la résistance passent pour de mauvais enfants, petits-enfants, et le remord les conduit à adopter des attitudes parfaitement stupides.
Nous avons tous nos anniversaires, notre fête selon notre prénom, et les fameux Noëls. Pourquoi y ajouter de nouvelles dates ? Et puis cette fête des mères... quand vos gosses sont insupportables, que leur père ne trouve rien de mieux à vous ffrir que la machine à café au goût du jour ou je ne sais quel autre fer à repasser ! Non, merci ! Fichez-moi la paix avec ces journées qui tournent si vite à la nausée.

Par dessus le marché, cette année pour la première fois de ma vie, l'un de mes petits-enfants est venu me souhaiter ma fête des grands-mères. Faut-il que je l'avoue, les autres années je n'y pensais pas à cette fête, et grand bien m'en prenait puisque personne ne pensait à moi. Cette année je remettais en question toutes ces pseudos traditions familiales avec un rien de nostalgie, il me faut bien l'avouer. Lorsque g est venu me la souhaiter cette satanée fête des grand-mères, eh bien, il m'a fait plaisir ce bout'chou. Mais pour être très sincère, du coup je me suis posée de nouvelles questions. D'où vient cette envie subite de venir me dire "Bonne Fête Grand-mère" ? Elle vient des parents ou du petit lui-même qui ne comprendrait pas pourquoi il souhaiterait cette fête à une grand-mère et pas à l'autre ?

En contrepartie, cette année pour couronner cette mascarade F a omis de ma la souhaiter cette... "fête" "des mères".
Omission ? Non, certainement pas, volonté je crois serait un terme plus approprié.  J'ai mis ça dans ma poche, mon mouchoir par-dessus et je fais comme "si" je m'en contrefichais. Vous y croyez vous que ça me laisse de glace ?
Je m'interroge et je n'ai pas de réponse. Il faut que j'arrête immédiatement de gamberger sans quoi la vie devient un enfer.

Moralité : ces fêtes sont réellement des inventions du diable qui nous pourrissent la vie.

 

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