Esprit de famille.

Ainsi que je l'ai précisé je suis grand-mère. J'ai quatre petits-enfants ; f, f' enfants de Fet F', et g, g' enfants de G et G'.

Je viens de recevoir avec stupéfaction, par courrier le faire-part de baptême de g'. "On" n'a pas pris soin de nous en parler, tout simplement. "On" nous envoie ça par la poste, et nous le recevons sans même un petit mot personnel. Le faire-part en soi-même de format 8.5 cm x 8.5 cm, est d'ailleurs d'une froideur à faire peur.

H (Môssieu ; si vous voyez ce que je veux dire) signale "C'est mieux que de ne pas être invité".
Affirmation tout à fait exacte. Quoique... franchement je me pose la question de savoir si c'est vraiment mieux.

Néanmoins soyons francs, je suis froissée, choquée, blessée, indignée. Tout cela en même temps, oui. Comment faire bonne figure le jour de la cérémonie ? Comment se réjouir de telles relations familiales, comment faire pour afficher des sourires et un bonheur hypocrites alors que nous sommes ainsi rejetés au rang de simples gaziers au sein de notre propre famille ?

Pour moi l'effort à faire est quasi surhumain. Je vais m'appliquer à y parvenir.

Je me demande si je dois faire réponse, et à quel moment je vais avoir le courage d'y faire réponse. D'ailleurs, en jouant sur les mots, "on" ne nous demande pas de réponse. Nous sommes convoqués : "g' vous attend le ../../..à .. heures."