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J'en ai par dessus la tête
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16 avril 2001

Qu'est-ce que tu veux que je te dise à la fin ?

" - Je ne pense pas à moi, je pense à toi.
- Non je ne te crois pas, tu penses à toi, tu ne m'écoutes pas.  Mais en faisant ainsi vous me détruisez et vous m'empêchez de vivre ma vraie vie. Mon malheur est infini et vous me demandez de me taire et c'est tout."
 

Mais si je pense à toi, si je te dis que je pense à toi, et que tu me réponds que ce n'est pas vrai, qu'est-ce que je peux faire ? Si tu ne me laisses pas la possibilité de te montrer que je ne pense pas à moi à quoi sert-il de ruminer chacun de notre côté ? Tu contestes obstinément tout ce que je tente d'expliquer, tu réfutes chacun de mes mots, jamais tu n'acceptes ce que je tente en vain de dire. Si je te dis que je pense à toi, comment se fait-il que tu ne cherches pas à savoir en quoi je pense à toi, comment se fait-il que tu affirmes immédiatement sans aucune réserve que c'est faux. Je ne comprends pas ces éternels refus de tout. Si chaque fois que j'essaie de venir vers toi, tu repousses toute tentative, comment pourrons-nous communiquer ? Si à chaque fois que j'entrevois un début de compréhension de l'un envers l'autre, l'instant d'après tu te ravises et tu te convaincs que je ne fais que nier les faits, tu te persuades que je suis incapable de les reconnaitre, je ne vois aucune issue, effectivement à tes difficultés.

Par contre, tu demandes toujours le dialogue, ou plus précisément c'est ce que je crois comprendre. Cependant de la façon dont tu me renvoies les choses (ex : si je dis "je pense à toi", ta réponse catégorique est : "non") je ne vois aucune issue, aucun moyen pour répondre à tes questions.


Sais-tu que je constate, à mon grand désespoir que tes reproches qui tournent toujours autour des mêmes faits grandissent de jour en jour, à en devenir démesurés,
gigantesques. Tu pars d'un rien, d'un détail, la fois suivante ça a pris du corps, et ça ne cesse jamais de grossir, ça enfle indéfiniment. La réalité s'éloigne de plus en plus, et je finis par me noyer au milieu de ce passé bizarre que je n'ai pas vécu, que tu m'imposes, revendiquant que ta vérité est ta vérité que ça me chante ou non. Bien évidemment, on pourrait accepter pour vrai tout ce que tu avances, et pour faux tout ce que je cite. Mais la où je me perds c'est que lorsque je reconnais tes dire, ça ne te convient toujours pas, ce n'est jamais assez, et demain il y aura aggravation.  J'ai intégré le fait que si je suis d'accord avec toi, pour quoi que ce soit, alors ça ne peut plus être suffisant. Ce qui compte ce n'est pas que je sois d'accord, ce qui compte c'est que... en fait je ne sais même pas ce qui compte réellement.

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