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J'en ai par dessus la tête
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31 août 2012

Le mariage de G.

Jeudi 25 septembre 2008

Demain notre fille, son compagnon et notre petit fils seront à la maison afin de préparer au mieux la cérémonie. Et après demain nous hébergerons notre nièce et sa famille. Ce qui nous mettra à dix dans la maison, une véritable fourmilière eu égard à la taille de notre habitation.

Les journées à venir vont être "bien remplies". Je sais que je dois installer les lits pour tout ce petit monde et préparer les menus car je ne pense pas qu'on aura beaucoup de temps pour courir à droite et à gauche.

Je sais que je vais manquer de temps. Je souhaite que tout soit prêt pour l'arrivée des invités sachant par expérience,que nous allons être nombreux, et que si tout n'est pas en place ça va être un sacré bazar. Hélas mon homme ne partage pas le même point de vue. Il y a le temps selon lui, sauf qu'il n'a en rien pris la mesure du travail qui m'attend demain. C'est plus fort que lui, il s'oppose à la mise en place des couchages. Et je n'ai pourtant pas de temps à perdre, il faut que ce soit fait dès ce soir. Me mettre des bâtons dans les roues comme il le fait me peine. Mais rien à faire, il se bloque. Alors je m'y attèle sans son aide, mais bien déçue de son comportement.

Il est tard, mais les lits des invités sont presque tous faits, sans aucune aide. Je m'étonne toujours de constater combien je manque d'aide. Je pense que c'est parce que je ne sais pas demander. Preuve est faite aujourd'hui que cela vient surtout du fait que je peux toujours demander...

Les invités n'ont plus qu'à arriver, je les attends de pied ferme. J'avais envisagé de me coucher de bonne heure, mais c'était sans compter sur les refus que j'ai essuyés.

Programme de la journée de vendredi : coupe de cheveux pour moi le matin, préparation des repas de la journée, des lasagnes pour samedi midi et fabrication des deux teurgoules, faire l'ourlet de bas de pantalon pour le père du  marié et un peu de repassage !!!!!!!! pfiou ça me fatigue rien que d'y penser.

26 septembre 2008.

Hier je voulais me coucher tôt pour être en forme, mais hélas je ne me suis couchée que très tôt ce matin... et je me suis surtout sentie en retard sur tout mon programme.

Les faces cachées....

Elles ne sont pas très nombreuses, mais combien pénibles !

Je ne reviendrais pas en détail sur toutes les petites contrariétés. Je souhaite juste en retracer les grandes lignes.
Losque que F, F' f sont arrivés à la maison, à l'évidence l'humeur n'était pas au beau fixe. Les soucis personnels, la fatigue de la route et visiblement une santé qui n'est pas très bonne, plus la grossesse expliquent bien des choses.

A titre d'exemple, F' est arrivé chez nous mais il n'a pas jugé bon de me saluer. C'est le genre de choses que je ne saurais accepter. Quelles que soient ses raisons, non, je ne pense pas que cela puisse excuser le fait qu'il oublie de me saluer. J'avoue que je ne le tolère pas. Déjà G' avait eu la bonne idée lors du Noël à la maison en 2006 de tourner la tête pour ne pas devoir le faire... Là, je coince sévèrement.
J'ai attendu qu'il se rappelle par miracle qu'il ne l'avait pas fait, alors même qu'il ne pouvait pas m'ignorer, mais ça je l'attendrai toute ma vie !
La prochaine fois, promis, juré, craché, je lui signale ouvertement ma présence. Comprendra-t-il ?

Entre temps je ferai un petit topo sur mon autre blog, le public, sur la nécessaire politesse.

Petite ombre au tableau : j'avoue à ma fille, que je "lutte" contre la fatigue. Il me semble bien que j'aurais mieux fait de ne pas en parler.  Je dois entendre que je ne suis pas la seule, donc mes raisons  n'ont pas lieu d'être, à l'évidence, et je me dois de ne pas le dire. Je me fais aussi rabrouer pour des futilités, il est parfois difficile de serrer les dents pour ne pas répondre. Mais je tiens à ne pas faire la moindre vague qui ne manquerait pas de m'être reprochée quasi éternellement. En fait les répliques acerbes ne vont pas s'arrêter là, malheureusement, et je vais devoir composer avec, jusqu'à la dernière, dimanche midi.

Nous avions envisagé d'installer un lit de deux personnes dans la salle à manger après le repas du soir, comptant sur F' pour nous aider à monter un sommier qui est stocké dans la cave. Prévision impossible à réaliser, en raison du climat ambiant et par manque de temps. Qu'en aurait-il été des autres lits si je ne m'étais pas attachée à les dresser hier ? A quel moment aurions nous pu les faire ? Je pose la question, Homamoi, préfère ne pas  m'entendre....

27 septembre 2008.

Notre fille "s'inquiète" de savoir si je lutte toujours. Elle n'a à l'évidence pas pris la mesure du travail que me donne le mariage, ni de l'âge que j'ai, ni de ma fatigue perpétuelle contre laquelle je suis obligée de me battre, chaque jour que Dieu fait. Sa fatigue suffisant. Elle est agressive et son compagnon parfaitement irrespectueux vis à vis de nous.  Lorsqu'il s'est adressé à moi pour me demander un vêtement appartenant à F, j'ai pu constater que les "petits mots magiques" à savoir s'il vous plait et merci, que l'on enseigne aux enfants dès leurs premières années, il ne les connait pas ; et je ne parle même pas du ton irrespectueux qu'il emploie pour faire sa demande, n'est-ce pas ?  A moins que je ne sois que quantité négligeable, une gnognotte, une insignifiance ne méritant que dédain ou mépris ? il s'est adressé à moi comme si j'avais été... quoi au juste ? Je ne sais pas, en fait même à son chien personne ne s'adresse de cette façon. Peut-être à sa mère, vu la façon qu'ils ont de se parler entre eux. Mais je ne suis pas sa mère et je ne souffre pas qu'on  soit à ce point irrévérencieux.   Je ravale ma salive quand il s'agit de sa mère (ça ne me concerne pas), mais avec moi ce n'est pas de mise. Là aussi j'ai gardé le silence, mais ça ne se reproduira pas une deuxième fois sans que je ne manifeste ma désapprobation.
J'avale chacun de leurs propos réprobateurs, jusqu'au moment ou je me fais allumer parce que je dis à F que si elle arrête mon séchoir à cheveux, celui-ci étant un peu défaillant, il va se mettre en sécurité et donc s'arrêter. En fait, à ce moment, je m'inquiète des conséquences pour elle de l'arrêt du séchoir (manque de temps, impatience... )
Elle, au comble de l'irritabilité "mais je sais, je ne l'arrête pas !"
et là, ça m'échappe, moi sur le même ton "Mais ce n'est pas ce que je te dis !".

28 septembre 2008.

Lendemain midi du mariage,  pendant l'apéritif une discussion porte sur des coutures "fantaisistes" destinées à cacher un accroc dans un pantalon. J'ai osé répéter qu'une chemise de marque appartenant à l'un de nos amis est ornée d'une couture style "raccommodage". Que n'ai-je pas commis là comme forfait. Devant ma belle soeur je suis une nouvelle fois vertement remise en place par ma fille. Je me tais immédiatement, je tourne les talons et je quitte la conversation tout aussi immédiatement.
La question que je me pose est : que pensent les témoins de cette scène ? Certes je ne le saurai jamais. Mais j'aimerais pourtant le savoir.

Je suis consciente que je m'apitoie sur mon seul sort, que je me plains, que je me lamente. C'est vrai. Je ne vois pas mon propre comportement. C'est certain. Mais les autres me voient, me jugent,  et là je décris les autres vus par moi, par le bout de ma lorgnette.

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